
Des primevères pour le début du printemps et pas une goutte de pluie pour étancher la soif de tous ces végétaux qui ne demandent qu’à sortir. Ils ne demandent qu’à s’épanouir et à renaître dans les jardins de Jeanne et Jean qui prennent la mesure de la catastrophe écologique qui s’annonce brutale en 2023. Pas d’eau et pas de régénération pour la nature qui ne demande qu’à repartir. Hier, Jeanne a tondu sa pelouse pour le premier jour du printemps. Elle dit : je t’aime Jean en pensant à ces pâquerettes qu’elle avait coupées et qui ne seront pas encore butinees. Mais elles repousseront bientôt, pense-t-elle. Les coucous sont de sortie mais on en reparlera demain. Pour l’instant, elle aime son Jean qui le lui rend bien. Il écrit des poèmes en cachette qu’il publiera plus tard. Des poèmes avec Jeanne pour étendard. On verra après ce qu’il en fait. Wait and see comme on dit…